Politique morgienne, Vie politique

Et pourquoi pas la syndicature ?

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Dépôt de candidature le 14 août 2012

Mardi 14 août je suis devenue officiellement candidate à la syndicature de Morges. Le lendemain matin la campagne commence avec une interview croisée chez 24 Heures entre les deux prétendants au poste. (voir 24H du 16 août 2012).
Première question du journaliste, pourquoi êtes-vous candidats à la syndicature ?
C’est vrai ça pourquoi se lancer dans une “bataille” entre partis de gauche ?
Cette candidature résulte d’abord de l’enthousiasme des Verts à partager leurs idées et leurs projets avec les citoyennes et les citoyens. La syndicature est un moyen de transformer les intentions, les espoirs en réalisation et de le faire en partenariat avec la population. Il est aussi apparu aux Verts (pas seulement d’ailleurs) que j’avais les qualités, l’expérience, la motivation et l’énergie nécessaire pour exercer cette belle fonction. Je suis d’ailleurs très reconnaissante et heureuse de la confiance qu’ils me portent.
Si le soutien de mon parti, mais aussi de morgiennes et morgiens, m’ont permis d’envisager d’être syndique un jour, ce n’est de loin pas l’unique source de mon engagement et de mon enthousiasme pour la vie publique.
Enfant de Morges, j’aime cette ville et les personnes qui y habitent. Je ne dois sûrement pas être la seule, mais toutes les personnes dans cette situation n’ont pas le souhait d’exercer une fonction publique, qui plus est la syndicature (heureusement ;.).
Mon moteur c’est de construire la ville avec ces citoyennes et ces citoyens, de le faire en préservant le patrimoine, la qualité de vie, tout en permettant l’innovation. Vous me direz je peux déjà le faire comme municipale et c’est vrai. Alors pourquoi la syndicature ? Parce qu’une syndique c’est comme une cheffe d’orchestre.
Pour que la magnifique partition de musique qu’elle a sous les yeux se transforme en une mélodie harmonieuse, vivifiante qui selon les moments et le morceau nous emporte ou nous délasse, elle a besoin :
– de bons musiciens (la Municipalité, mais aussi l’ensemble des acteurs de la vie morgienne)
– d’entendre les dissonances,
– de mettre en valeur et en lien les particularités de chacune et chacun.
Alors, elle pourra lier le tout avec sa propre sensibilité, son propre rythme et ainsi les “Quatre saisons” de Vivaldi seront toujours les “Quatre saisons” de Vivaldi, mais leur tempo varie au fil des interprétations.
Nuria Gorrite, comme ses prédécesseurs, ont su orchestrer la ville avec maestria et imprimer leur style au-delà de nos murs. Grâce à elle et eux, Morges se développe en harmonie avec sa région, mais surtout avec ses habitantes et habitants. Les observer, puis participer à l’orchestre a suscité en moi la motivation d’offrir aussi mon style de gouvernance à la ville de Morges, aux morgiennes et aux morgiens. A un moment où il s’agit de répondre aux besoins de la population en matière de logements, de mobilité, d’acceuil pré ou parascolaire des enfants en n’oubliant pas les défis que sont le vieillissement de la population, le sentiment de sécurité, la crise environnementale et économique j’ai eu le souhait de faire vibrer un peu plus la corde Verte. Celle qui écoute et cherche à allier le social, l’environnement et l’économie, j’ai eu le souhait de persévérer et de renforcer une gouvernance de proximité et pour ce faire de briguer la syndicature de Morges.