Le cas de David, stagiaire à l’UNOG, qui faute de rémunération, dort dans une tente et vit dans des conditions précaires, secoue les médias depuis quelques jours. Le porte-parole de la Jeunesse socialiste vaudoise, Julien Rilliet, affirme, dans l’édition du 24 heures du 13 août qu’il n’y a “pas un mot sur les stagiaires dans les programmes des partis”. Ce n’est pas le cas; cette information est fausse!
Les Jeunes Vert-e-s vaudois-e-s se soucient des stagiaires. L’année passée, nous avons lancé une pétition “Pour une rémunération décente des stages”. Celle-ci exige que les stages dépassant cinq semaines soient rémunérés et que les frais de repas soient également pris en charge. De plus, nous demandons l’élaboration d’une législation sur le contrat de stage. La récolte de signatures et son dépôt au Grand Conseil ont été relayés par les médias. Fait rare, la pétition a reçu un vote favorable de prise en considération par la commission thématique des pétitions du Grand Conseil. Les Jeunes Vert-e-s vaudois-e-s sont donc préoccupé-e-s par les conditions de stage.
Au coup de gueule médiatique, nous préférons le résultat politique. Il me semble important, d’autant plus en période électorale, que les responsables politiques privilégient les propositions aux critiques.
Nous le devons à nos concitoyens et c’est le choix des Jeunes Vert-e-s vaudois-e-s. Moins de coups de gueule et plus de travail de fond!
Tomas Jara Schoch, vice-président des Jeunes Vert-e-s vaudois-e-s, Chavannes