Helvétiens, nous voilà de nouveau confronté à ce choix Cornélien qui concerne nos avions militaire  avec comme de coutume les mêmes discussions dithyrambiques sur l’importance et la nécessité de s’approprier ces petits joujoux pour grande personnes, forts peu justifiés puisque nous sommes neutre et  que les dangers extérieurs se sont évanouis avec la chute du mur de Berlin.
L’essentiel est donc de définir certains critères :
Avons nous les moyens de cette acquisition ?
Les avions qu’on nous propose sont-ils écologiques ? (un FA 18 consomme au minimum 3,5 tonne de kérosène à l’heure)Leur intensité sonore a-t’elle diminuée ? Existe t’il un modèle d’avion parfaitement adapté à la géographie de notre pays ? Et puis nos édiles sont-ils imperméables aux différentes sollicitations de vendeurs toujours prompt à proposer quelques avantages en nature ? En matière de vente d’arme, il n’y guère de transaction qui ne soit entâchée moralement.
          Pour combattre (qui, quoi, où ?) nous n’en avons pas besoin.
Pour préserver notre espace aérien des  fraudeurs qui, complètement incultes considèrent que la Suisse fait partie de l’OTAN et se permettent de  nous survoler sans permission dans des avions banalisés … oui.
          A partir de là, pourquoi ne pas s’associer, pour nos achats, entretien et entraînements avec d’autres pays qui ont les mêmes soucis de la stratégie de la neutralité pour leur défense ? La Suède et l’Autriche feraient d’excellents partenaires  et qui sait, ces trois là comme sur le Grütli pourraient décider de s’unir pour créer un système de défense intégré commun   brûlant la politesse aux Européens qui n’ont pas encore compris leur intérêt en la matière.

          Notre Vice-Président Ueli Maurer ferait bien d’y songer en décidant de moins dépenser et de mieux s’adapter à la réalité. Ce  serait la meilleure façon de défendre le peuple  Helvétique !

Copyright YD. 14.02.2012