L’objectif fondamental de l’initiative est que la Suisse devienne plus respectueuse de l’environnement. Si tout le monde consommait autant qu’en Suisse, nous aurions besoin de 3,3 planètes pour produire suffisamment de ressources. D’ici à 2050, l’initiative veut ramener ce chiffre à l’équivalent d’une planète, car nous vivons aujourd’hui à crédit.

Pour atteindre son objectif, elle ne pose aucune contrainte, elle évoque des possibilités. C’est le parlement et le Conseil fédéral qui devront ensuite déterminer les modalités
de mise en œuvre concrètes. Les arguments des opposants fusent. Cependant, il ne s’agit en aucun cas de réduire notre qualité de vie, mais de consommer mieux et de ne pas gaspiller. Une proposition serait notamment l’encouragement de l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables, des économies d’énergies, etc.

L’initiative vise en outre principalement les entreprises, car ce sont elles qui sont le mieux à même de pouvoir apporter ces changements et qui sont la force d’innovation de notre pays. Comme les règles seront les mêmes pour toutes, le fait de rendre son entreprise plus respectueuse de la nature est un atout important face à des firmes qui ne se soucient que peu de l’environnement.

Ainsi, la Suisse a aujourd’hui deux possibilités: soit devenir pionnière en matière de défense de l’environnement et d’innovation, ce qui fait déjà partie de sa force économique, soit d’attendre que la situation ne permette plus aucune marge de manœuvre et que les changements dans nos modes de vie arrivent brutalement… puisque l’on sait pertinemment qu’ils devront se faire, un jour ou l’autre. Pour moi, le choix est rapidement fait!